Un «œil de ver» sur la nature de l'Est du pays
Sur le début d'un carnet de nature par vidéo
Cette année a été très chargée pour moi, et il est temps de me reposer. J’ai la chance de pouvoir prendre une semaine de congé la semaine prochaine pour faire un voyage père-fils à Montréal, la grande métropole de la province canadienne du Québec.
Cela dit, j’ai tendance à consacrer mes jours de congé à profiter de la nature. C’est ce que j’aime faire, même en vacances.
Alors pourquoi Montréal ? J’ai choisi cet endroit non seulement pour « échapper » à la monotonie de la vie quotidienne des petites ville du Nouveau-Brunswick (ne vous méprenez pas, j’adore cet endroit, mais c’est agréable de se retrouver dans une ville plus grande pendant un certain temps), mais aussi pour explorer la nature en ville.
Il y a un an, mon voyage à Toronto m’a permis de découvrir que même si je n’ai rien à envier à ces grandes villes en matière de nature (je pense notamment au dompte-venin de Russie et aux phragmites envahissants), le mouvement de renaturation des espaces urbains prend de l’ampleur là-bas, dans les grandes villes canadiennes. De cette façon, les gens auront accès à la nature dans leur propre jardin : le moyen le plus accessible de profiter des oiseaux, des abeilles et des papillons.
Montréal tire son nom du mont Royal, l’une des collines montérégiennes. Sans entrer dans des termes géologiques compliqués que je ne comprends pas moi-même, ces collines isolées faites de roche volcanique sont en quelque sorte des relais pour les oiseaux sauvages et constituent une partie spéciale du cœur agricole et métropolitain du Québec : ce sont des îlots de nature dans une mer de champs et de bâtiments.
En préparation de ma visite, j’ai décidé de m’entraîner sur un coup de cœur local : le parc de la carrière de Tantramar.
Certaines personnes trouvent peut-être les vidéos sur les plantes ennuyeuses, mais cette fois-ci, un ami à plumes est venu me rejoindre ! Je vous laisse découvrir.
En réalisant cette vidéo, j’ai réalisé que j’avais beaucoup à apprendre et que de nombreuses surprises m’attendaient en cours de route.
Il est également difficile de susciter l’intérêt, donc la seule chose que je peux faire, c’est continuer à en réaliser. Pour l’instant, j’aime laisser la nature s’exprimer d’elle-même.
« L’œil de ver »
On parle beaucoup de l’œil d’oiseau dans le cinéma, surtout aujourd’hui avec les images prises par drone et les cartes animées. Mais en réalité, je trouve l’œil du ver (le contraire de la vue à vol d’oiseau) encore plus intéressant, car il est proche de nous, les humains terrestres.
Scientifiquement, une larve de papillon est une chenille. Mais le terme « ver » est souvent utilisé pour les désigner (ver à soie, ver gris, etc.).
Et quel ver a des yeux ? Eh bien, le jeune papillon tigré, bien sûr.
Mon père est également un passionné de nature et un vidéaste, ce qui m’aide à réaliser des prises de vue plus captivantes sur la nature. Nous commencerons par ce voyage en décembre, puis nous irons plus loin pour documenter la nature au fil des saisons.
On m’a dit que l’IA pourrait remplacer les vidéastes. Mais avant même d’y croire, je sais que je préfère avoir une vidéo ennuyeuse plutôt qu’une machine qui « remplace » ne serait-ce qu’une seule image de vraies séquences. Du moins pour mon processus créatif.
À bientôt avec d’autres vidéos !





